Le bar était vide à cette heure tardive. Seuls les ivrognes restaient, leurs chopes à la main, discutant d'une voix enroué avec le tavernier qui tentait veinement de leur refuser leur énième verre d'alcool. Pöurtant, il y avait un homme dans le coin de la salle qui n'était pas de ceux-là. Ce dernier avait le visage couvert d'une capuche, et la cape débraillait qu'il portait cachait la richesse de ses vétements. Il restait assis, immobile, jetant de temps en temps un rapide coup d'oeil pas la fenètre ternis du batiment. Au bout d'un certain temps, l'un des ivrogne, encouragé par ses camarades de boisson, vint lui adresser la parole:
"Eh toi! Ouai toi, le renfermé! Tu viens pas boire un coup avec nous?"
L'inconnu tourna lentement la tête vers l'acholique, et plongea son regard à moitier caché par le haut de sa capuche dans ses yeux. L'homme vit alors une image de ses enfants, de sa femme qui l'attendait... Il ne voulait plus rester ici...
Mais il avait soif!
Aussitôt cette pensée ancrée dans son esprit, de nouvelles images arrivèrent: Sa fille pleurant à chaud de larme, Sa femme ruisselante de son, une bouteille fracassée sur le crâne... Et lui.
Lui souriant, buvant le reste de son verre de Whisky.
Il se retourna brusquement et se dirigea droit vers la sortie, sous le regard incrédul de ses compagnons. L'un d'eux se risqua à demander:
"Euh... Shiiro, ça va?"
"Oui... Ca va."
"Où tu vas comme ça?"
"Prendre ma vie en main... Adieu."
Et sous les regards effarés de l'assemblé, l'homme partit en claquant la porte derrière lui. Aucun ninja ne se trouvait parmis eux, personne ne pu faire le rapporchemet entre l'inconnu et son départ. Ce dernier recommença à scruter la rue déserte qui s'étendait derrière la vitre.
Et pourtant, ils devraient arriver.
Gekkoo avait envoyer une injonction personnelle à tous les Kage des villages cachés, mis à part bien entendu Konoha: "Venez retrouver le nouveau Rizukage à la taverne de la croisée des Chemins, il est grand temps de faire un bilan des problèmes causés par notre futur ennemis commun.". Celà fesait plus d'une heure que l'horaire convenu était passé. Pourtant, Gekkoo attendait. Il voulait poser à plat ce que Konoha représentait pour lui, peu importe ce qu'il en coutait. Il se remit alors à jeter des coups d'oeils furtifs en dehors de la taverne.